Le Wall Street Journal affirme que Microsoft a commandé 3 à 5
millions de tablettes Surface à ses fournisseurs pour le 4e trimestre.
Soit autant que les Nexus 7 de Google ou le Kindle Fire HD d'Amazon,
déjà commercialisés. Trop optimiste ?
Optimiste ou confiant dans sa stratégie multi-écran, Microsoft
a décidé de miser gros sur Surface, sa tablette tactile sous Windows 8
censée sortir le 26 octobre prochain. Avec la décroissance constante des
ventes de PC, le passage à la tablette doit marquer le passage à des
formats d'appareils différents, tactiles et divers.
Selon le Wall Street Journal,
ce ne sont pas moins de 3 à 5 millions de tablettes qui ont été
commandées par Redmond à ses fournisseurs asiatiques pour le quatrième
trimestre 2012. Soit un chiffre équivalent aux Nexus 7 commandées par
Google ou aux Kindle Fire d'Amazon pour le trimestre, selon le journal.
Expérience unifiée sur les écrans Windows
Pour rappel, au deuxième trimestre 2012, Apple a vendu 20 millions d'iPad.
Un chiffre qui peut donner quelques espoirs à Microsoft, d'autant qu'il
reste de la place sur un marché où Android ne parvient pas encore à
bousculer iOS autant que sur le smartphone.
Le matériel, mais
aussi l'intégration de l'écosystème Microsoft pourrait peser dans la
balance : l'expérience "unifiée" sur smartphone, tablette et PC,
l'intégration avec Office en local ou en ligne, les services de stockage
en ligne Skydrive et le nouvel Xbox Music pourraient être autant d'arguments pour la Surface.
iPad mini, Nexus 7... Microsoft en retard ?
Mais Microsoft aura fort à faire. Alors que l'iPad atteint chaque trimestre des records de vente, Apple devrait dévoiler une version 7 pouces de sa tablette. Et Google semble décidé à ne pas laisser le marché lui filer entre les doigts avec sa Nexus 7.
Annoncée en juin mais toujours mystérieuse, la Surface viendra en concurrence frontale avec l'iPad ancienne version et la majorité des tablettes 10 pouces Android.
Microsoft
a certes misé gros avec ses nouvelles ambitions. La production de masse
a démarré ce mois-ci selon le Wall Street Journal. Mais pour l'éditeur
de Redmond, un échec sur le marché qui devrait vampiriser en partie sa
rente sur les ordinateurs fixes serait catastrophique. D'autant que
Microsoft part tard, donc autant jouer gros.
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